
Accompagnement des auteurs


François Arnould
Né en 1956 à METZ. Comptable de formation, cheminot par vocation, il a consacré une partie de sa vie à expédier les trains dans l'ordre et la bonne humeur, parallèlement à sa passion pour le Judo. Actuellement retraité amateur.
Dans ses romans, taillés à l'os, drôles et mordants, il se complait à décrire un monde à la dérive peuplé de lâches et de minables.
Mais ces récits noirs comme l'encre sont à lire au 3ème degré.
« Sous la plage...Les pavés ! »

(Nouvelle version)
Roland, un cheminot, épouse Alice, une prostituée. Ignace et Cosette voient le jour. La vie de cette petite famille n’a rien d’ordinaire : les enfants grandissent dans un placard, Roland continue de donner un billet à sa femme à chaque fois qu’ils font l’amour et Alice lui reverse fidèlement les gains de ses ébats avec d’autres hommes. Le couple fonctionne malgré tout. Pourtant, Roland n’est pas heureux. Son grand rêve serait de ne plus avoir à travailler et, pour y parvenir, tous les stratagèmes méritent d’être tentés dans un monde où les machines sont devenues reines… En vain. Roland entame alors sa longue descente vers l’enfer…
À travers cette fable moderne sur la cruauté d’une société surréaliste, François Arnould nous entraîne, avec cet antihéros alcoolique, lâche, misanthrope et désabusé, dans une intrigue drôle, mordante et volontairement provocatrice.

Geauty, prix Nobel de médecine, veut éradiquer la bêtise sur Terre à l’aide d’un virus : le STUPIDOL-1. Jaco, frêle, timide et faible devant l’alcool, se rêve ceinture noire de judo. Numa, nostalgique, revisite son passé le temps d’une escapade. Adolphe, artiste peintre, souhaite prendre sa revanche sur le destin, coûte que coûte. Darius, par amour, a ouvert une parenthèse dans sa vie… réussira-t-il à la refermer ? Quant à Hippolyte, il est au centre de la dernière lettre d’un condamné à mort.
Six personnages. Six nouvelles. Un fil rouge : les illusions perdues.
Avec beaucoup de verve et dans un style tout à la fois décalé, piquant et sombre, François Arnould se joue des situations les plus quotidiennes – sans jamais verser dans le populisme ou le mépris – pour nous emmener plus loin encore vers un panthéon imaginaire où même les fées s’ennuient.

Des damnés, des incultes, des ingrats, des nigauds qui veulent planter des artichauts sur la Lune, voilà ce que nous sommes. François Arnould ne fait pas dans la dentelle. Point de fioritures. Ses poèmes sont bruts de fonte et chaque rime pèse une tonne. Il y en a pour tout un chacun ! On like, on déteste, on s’identifie, on adore, on ignore… Personne n’est épargné par ses vers bouillonnants et ravageurs comme la lave. Sans concession, sa prose poétique emporte tout sur son passage : nos certitudes, nos habitudes, nos conventions, nos petits arrangements… Sous la plume, les pavés !
Dans ce recueil humoristique, parfois sombre ou tragique, le poète se fait l’observateur d’une société bancale et nous entraîne vers les rivages noirs de ce versant de la vie.

Le monde est à la dérive ; rien ni personne ne peut plus le sauver. Le naufrage est imminent. Les fées sont désabusées, l’archange Gabriel radote, même le Christ se laisse corrompre par péché d’orgueil. Dans cet étrange purgatoire aux confins de l’enfer, lâchetés individuelles et collectives se côtoient. Rares sont ceux qui osent regarder ce versant peu reluisant de l’existence, mais tout aussi réel. Pourtant, chacun, au fond de lui, le sait : sous la plage les pavés !
Dans ce recueil de nouvelles bondissantes aussi poétiques que loufoques, délirantes que décalées, sérieuses qu’irréelles, François Arnould nous entraîne dans son univers sombre et cynique que sa plume, tantôt piquante, tantôt ironique, dépeint avec justesse.

Numa n’a qu’un seul défaut : il n’a pas de qualités. Écrivain raté, il décide de changer de vie et s’engage dans l’armée. Mais n’est pas guerrier qui veut ! D’aventures minables en désillusions, Numa touche chaque jour un peu plus le fond. Est-ce ainsi, seul et désabusé, qu’il va finir sa vie ?
Dans ce roman aux allures de conte philosophique, François Arnould peint avec finesse, le ton mordant d’une cruelle ironie, la vacuité de notre monde et la faiblesse humaine.

Jérémy est mort, voilà. Du fond de sa tombe, il contemple sa vie se jouer devant lui, comme un spectateur assistant à une représentation de théâtre. Ses amours, ses galères, ses folies, ses petits boulots… Sa déchéance, en somme. Une existence sans grande réussite, à laquelle il n’est pas parvenu à donner de sens. Mais la vie en a-t-elle véritablement un ?
Dans ce roman surprenant, où l’ironie croise la philosophie, François Arnould décrit une existence ordinaire, presque minable, mais une existence vraie et authentique, car libérée des diktats imposés par notre monde qui vacille.

Assiégée par d'étranges et innombrables ennemis, la Cité est en guerre. Qui sont-ils ? Que veulent-ils ? Peu importe, la Cité est inexpugnable. Alcoolique et désabusé, Roland est enfin à la retraite. Pourtant, malgré les messages de Marie-Claire, son amante d'Internet, ce n'est pas le paradis qu'il escomptait : Ignace, tueur recherché, est revenu se terrer dans le placard, Alice, plus ivre que jamais, cuve à nouveau dans le lit conjugal et le service militaire obligatoire est d'une absurdité totale. Les jours s'enchaînent, longs et vides... Peu importe, la Cité est parfaite. Mais pour combien de temps encore ?
Entre conte philosophique et dystopie, François Arnould dresse, dans cette suite plus sombre et désabusée du Bidonville enchanté, le portrait glaçant d'une société lâche, feignante et stupide qui rappelle de manière troublante la nôtre.

(Première version)
Les sombres tribulations d’un antihéros, lâche, alcoolique, misanthrope et fainéant dans un monde surréaliste qui ressemble beaucoup au nôtre.
Une fable noire et subtile sur un monde qui ne tourne décidément pas rond. François Arnould nous entraîne, ironique et désabusé, dans une intrigue drôle, mordante et volontairement provocatrice.
Ecrit au début des années 1980, « Le bidonville enchanté » s’est empoussiéré dans un grenier avant d’être publié quarante ans plus tard en 2017, sous sa forme originelle, brut de fonte.